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Thierry Breton est un homme que ses proches jugent chaleureux et ses interlocuteurs rugueux. Ursula van der Layen ou Nicolas Sarkozy ont fait l’expérience de sa dureté et de ses certitudes.
Je l’ai vécu également lorsque président du Conseil de surveillance d’Areva, je devais endurer les leçons de gouvernance du Professeur Breton ministre des finances, qui arrangeait les principes à la sauce de son inimitié pour Anne Lauvergeon. Ou lorsqu’auparavant, à l’Elysée, après avoir recommandé la nomination de ce même Breton à la tête de France Telecom, j’avais dû négocier son package d’arrivée et tenter de le convaincre, malgré son irruption dans mon bureau et ses menaces ad hominem, de renoncer à certains avantages financiers peu compatibles avec une entreprise publique en difficulté.
L’honnêteté conduit pourtant à dire qu’il voyait juste dans les dérapages incontrôlés de Lauvergeon et qu’il a magnifiquement géré le rebond de France Telecom au moment de cette crise, en sachant mobiliser le gouvernement, les banques, les syndicats et tout le corps social de l’entreprise.
Le bilan positif de Thierry Breton
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