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Donald Trump est redevenu président des États-Unis il y a seulement quelques semaines, mais entre les propos sur l'invasion du Groënland, l'annexion du Canada et la mainmise sur Gaza, il occupe le terrain médiatique 24 heures par jour, 7 jours sur 7. Robert Dujarric, notre spécialiste des relations sino-américaines, fait le point sur le dossier le plus potentiellement explosif, ses menaces à l'égard de la Chine.
Dans le domaine du commerce international, l'attrait de Trump pour le protectionnisme ne représente pas une rupture historique. Sans revenir au début de la Révolution industrielle, où les Etats-Unis étaient un pays émergent comparé au Royaume-Uni, Washington n'a jamais abjuré les entorses au libre-échange cher à David Ricardo. « L'Inflation Reduction Act » de Joe Biden était, entre autres, protectionniste.
Ronald Reagan repose avec Margaret Thatcher dans le Panthéon libéral. Il fut pourtant l'inventeur des « Voluntary Export Restraints » (VER) imposés aux constructeurs automobiles japonais. Volontariat qui ressemblait à celui conseillé aux jeunes aviateurs nippons pour s'enrôler dans les kamikazes. Cela dit, pour Trump, il s'agit d'une « protectionnistite » aiguë, fondée sur la chimère que les droits de douane sont payés uniquement par les étrangers et non par les consommateurs américains.
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