Janan Ganesh, éditorialiste au Financial Times, pose cette question en écrivant à propos du fondateur de la Ve République, « His wariness of the US — he took France out of Nato’s command structure — has aged better than British and German reliance on that superpower ».(Sa méfiance envers les États-Unis — il a retiré la France de la structure de commandement de l’OTAN — a mieux vieilli que la dépendance britannique et allemande envers cette superpuissance). (1er mars 2025, https://www.ft.com/content/4a03cc8f-3964-49b0-ae64-8a351d74c82d)
USA
Tag
S’il convient de toujours rester dans l’allégorie, il faut avouer qu’à certains égards le dernier épisode de la trilogie du « Dollar » (ou de l’Homme sans nom) de Sergio Leone, présente de nombreuses similitudes avec la problématique géopolitique actuelle entre les trois zones qui restent centrales dans le développement économique et l’avenir énergétique et climatique de la planète, à savoir l’Europe, les Etats-Unis, et la Chine.
A l’aube de l’arrivée d’une nouvelle administration, et alors que Los Angeles s’embrase dramatiquement, le reste du monde s’interroge : qu’adviendra-t-il des politiques de transition énergétique et des engagements mondiaux de lutte contre le réchauffement climatique à l’ère Trump II ? L’année 2024 fut la plus chaude jamais enregistrée dans l’histoire de l’humanité, dépassant le palier des +1,5°C de réchauffement, mettant ainsi en échec l’objectif affiché des Accords de Paris (2015) souvent décriés Outre-Atlantique. Comment garder le cap dans ce contexte ? Comment les Etats-Unis peuvent-ils concilier les ambitions nationales et régionales de sécurité énergétique et leur leadership industriel avec les objectifs climatiques ? Va-t-on basculer vers le « Black » et le « Grey », quand les énergies « vertes » ou « bleues » sont si critiques en emplois et en compétitivité externe pour le pays ?
Au sortir d’un meeting de Donald Trump devant la Maison Blanche, le 6 janvier 2021, pour dénoncer le “vol” dont il a été victime lors de l’élection présidentielle de novembre 2020, un bon millier de personnes prennent d’assaut le bâtiment où le Congrès des Etats-Unis s’apprête à confirmer la victoire de Joe Biden. Gilles Sengès qui a suivi la politique américaine, ces dix dernières années, pour le compte de L’Opinion, rappelle l’ampleur de cet événement considéré par beaucoup comme une quasi-tentative de coup d’Etat.