« Germany is back on track ». « L’Allemagne est de retour ! » déclarait le 9 avril dernier Friedrich Merz, le futur chancelier, dans une vidéo en anglais postée sur les réseaux sociaux. « L’Allemagne est de nouveau sur la bonne voie. L’Allemagne remplira ses obligations en matière de défense et l’Allemagne est prête à renforcer sa propre compétitivité. (…)…
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Angela Merkel avait eu quatre partenaires. Emmanuel Macron a diné avec son troisième. Ainsi va le couple franco-allemand, figure imposée que tous les dirigeants des deux rives du Rhin se doivent d’incarner. Macron-Scholz est mort, vive Emmanuel et Friedrich! Ce nouveau couple démarre sous les meilleurs auspices.
L’Allemagne a voté. Sans majorité, c’est donc le passage obligé par une nouvelle coalition pour gouverner le pays. L’union CDU/CSU est certes en tête, mais l’AfD est le grand vainqueur de ces élections, avec un potentiel de progression futur et une victoire possible en 2029. Quatre ans donc pour cette nouvelle coalition et contrer l’extrême droite. C’est peu. Insuffisant pour réformer le pays ? Sauf si de fortes décisions sont prises par le futur chancelier Friedrich Merz et ses alliés au sein de la probable future Groko (große Koalition).
À l’occasion des élections législatives prochaines, à Berlin comme dans toute l’Allemagne, accepter ou refuser de dîner avec le diable qu’est l’extrême droite est au centre de tous les débats et de tous les enjeux. Car, selon le dicton populaire, « on ne dîne pas avec le diable, même avec une très longue cuillère ». Alors, l’alliance avec l’extrême droite, est-elle un tabou près de tomber ?