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L’affaire des viols de Mazan est unique en son genre en ce qu’elle interpelle toutes les consciences. Mardi dernier, notre contributrice québécoise exprimait sa colère froide, face aux protestations “mesurées", des féministes notamment. Tout aussi important pour notre démocratie est le regard que porte, dans cette contribution, l’avocat Karim Beylouni. Un regard empreint d’humanité et de l’indispensable mesure, comme le préconisaient les philosophes de l’Antiquité.
C’est avec une plume Ô combien tremblante que j’aborde le procès Mazan. Celui de Dominique Pélicot, accusé d’avoir violé et fait violer son épouse Gisèle, préalablement endormie, par une cinquantaine d’hommes, recrutés à travers une annonce internet publiée sur un site de rencontres à la rubrique « A son Insu ».
La prudence voudrait que je me détourne d’un tel sujet. Trop brûlant, trop sensible. Impossible de se forger une opinion sur la base des seuls comptes rendus d’audiences, sans accès au dossier.
Mais l’ampleur de cette affaire dans les médias et les débats qu’elle suscite imposent un certain nombre de réflexions.
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