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Comme le pire n’est jamais sûr, il nous fallait terminer cette série "Spéciale élections USA" par la conviction que notre destin n’appartient pas aux autres. Spécialiste de l'opinion publique, enseignant à Paris 1 Sorbonne et à Sciences Po. Emmanuel Rivière voit, au bout du compte, plusieurs enseignements. Le plus essentiel étant de terminer ce que Trump "number one" a commencé sans même s’en rendre compte : provoquer une réelle unification de l’Union Européenne. Souhaitons que, de la part de nos gouvernants, ce ne soit pas qu’un vœu pieux.
Donald Trump a non seulement réussi le pari de redevenir Président des Etats-Unis, mais il a remporté, pour la seule fois en trois candidatures, le vote populaire, devançant Kamala Harris en l’état actuel des décomptes de 3,6 millions de voix. C’est une victoire nette et incontestable, incontestée qui plus est, qui ouvre le temps des leçons. Ce n’est pas l’objet de ce billet, d’une part parce qu’il faut en général beaucoup plus que quelques jours pour conclure sur les enseignements d’un scrutin, d’autre part parce que je ne suis pas assez spécialiste des Etats-Unis pour prétendre ajouter une interprétation à toutes celles proposées depuis mercredi. En revanche, je crois pouvoir partager quelques précautions contre les risques, nombreux dans une élection aussi polarisée, de surinterprétation voire de mauvaise interprétation du vote des Américains, et faire le tri parmi tout ce qui se raconte.
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