Partager cet article
“Vendredi 8 novembre, 8h41, gare d’Austerlitz, voie 7. Quelques trois cent cinquante à quatre cents écrivains embarquent avec leurs éditeurs, leurs attachés de presse et quelques journalistes dans le train mythique – le fameux "train du cholestérol *"- de la Foire du livre de Brive-la-Gaillarde qui chaque année commence ici, place Vallubert”.
Pour Jean Brousse, notre poète corrézien, c’est ainsi que commence, chaque année, le “Salon du Livre” de Brive-la-Gaillarde. Moment magique où l’intelligence et la bonne humeur se tombent dans les bras. Un salon qui, d’année en année grandit. Dépassant, cette année, le million d’euros de chiffre d’affaires.
On attendait ce moment, on se reconnait, on s’embrasse. Nous avons connu en des temps plus flambards des TGV et l’Orient Express. Aujourd’hui, comme souvent sur cette ligne parfois négligée, le vieux train Corail ajoute au charme désuet du voyage, à l’ambiance et la bonne humeur habituelle de ces retrouvailles annuelles. Le convoi s’ébranle, le Président Garcin – sans masque mais une plume - et les édiles brivistes soignent leurs invités, les échanges s’animent en attendant la plantureuse collation, de quoi sérieusement sustenter la compagnie, entre médaillon de foie gras, veau braisé, ravioles au cèpes, cabécou de Rocamadour … arrosés de vins du Saillant et de Branceilles … le tout bien sur garanti « Origine Corrèze » ! Certains en ont des souvenirs émus.
Article réservé aux abonnés
Pour lire la suite, abonnez-vous
Profitez d'un accès illimité à l'ensemble de nos contenus en ligne et toutes nos newsletters.
Découvrir nos abonnements