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Il fallait s’y attendre. Avec une croissance déclinante sur son marché intérieur, les constructeurs chinois allaient porter le fer à l’international. Et le salon automobile de Paris est un champ de conquêtes incontournable. Pour l’économiste et investisseur David Baverez, vouloir les contenir serait stérile. À défaut de les affronter, faisons-en des alliés. Mais à n'importe quel prix.
L’automobile chinoise a montré sa puissance à tout le secteur. Face à la « chronique d’une mort annoncée » de l’automobile européenne, il n’est jamais trop tard pour se réveiller. En repartant de la base : le client !
Le Mondial de l’Auto, qui vient de fermer ses portes, n’aura jamais aussi bien porté son nom : pas moins de neuf constructeurs chinois y volent la vedette, en démontrant la supériorité de leurs modèles électriques sur la concurrence mondiale. Tandis qu’Elon Musk fait un flop lors de la présentation à Los Angeles de son CyberCab, la Chine annonce déjà la prochaine révolution du secteur : celle d’une cinquantaine de compagnies de taxis autonomes, prévues opérationnelles dès 2025 ! Au même moment, Pékín tente de masquer les 250 milliards de dollars de subventions publiques estimées derrière la vente cumulée de 25 millions de véhicules, en Chine, soit près de 10 000 dollars par voiture ! Et passe sous silence les 20 milliards de dollars de pertes dénoncées par l’Association des Concessionnaires chinois pour la seule année 2024.
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