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Lorsqu’on interroge nos hommes politiques sur la crise budgétaire, la réponse est presque toujours la même : crise des “subprimes”, période du Covid et du "Quoi qu’il en coûte", ralentissement de l’économie mondiale… En gros c’est la conjoncture qui explique le problème.
L’explication est un peu courte, la gravité de la situation demande de ne pas se tromper de diagnostic.
La maladie économique de notre pays dure depuis cinquante ans. Nous avons en 1974 changé de médecin : Jacques Rueff, sous de Gaulle et Pompidou, recommandait l’équilibre budgétaire et ne souhaitait pas que les dépenses publiques et sociales dépassent un tiers du PIB. Les hommes politiques l’ont écarté pour écouter Keynes qui assurait que la dépense publique doperait l’économie.
Les résultats ne sont pas brillants même si la grande majorité des économistes ont repris cette pensée. La croissance de notre pays est une des plus faibles de l’OCDE, il se désindustrialise, sa balance commerciale est à -100 milliards, le budget de l’État est en déficit depuis cinquante ans, la dette monte de plus en plus vite.
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