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Sans doute, peu de gens se souviennent d’un film intitulé “Au dessous du volcan”, réalisé par le génial John Huston et adapté de l'oeuvre de Malcolm Lowry. L’histoire d'un couple qui se brise alors que le bonheur n’était pas si loin. Et la violence de bandits mexicains explose comme le font les volcans, figeant les corps de ce couple égaré. L’Europe est-elle en dessous d’un volcan, ignorant les bandits d’un autre genre, qui attendent leur heure ? À lire, dans cette tribune, l'analyse de Robert Dujarric, économiste et spécialiste de l’Asie, on ne peut s’empêcher d'y penser et... de craindre la suite.
On interprète souvent la transformation de la Chine depuis l’ère de Deng Xiaoping comme un miracle digne de Lourdes ou Fatima. Rien n’est plus faux. Deng se rendit compte que le marxisme-maoïsme avait réduit le fier empire du Milieu en misérable pays du Tiers Monde. En libéralisant l’économie, il ne fit qu’imiter, partiellement, la Corée du Sud et Taïwan, déjà sur la voie de l’enrichissement lorsque Deng sortit vainqueur de l'interregnum post-Mao. Aujourd'hui néanmoins, ces deux Etats sont bien plus prospères, et libres, que la République populaire.
Grâce à la Chine, l’Europe, et ses alliés, sont aussi plus riches. Les consommateurs, exportateurs, et investisseurs du monde libre ont grandement bénéficié de l'essor de la République populaire. Contrairement à l’URSS, la Chine joue un rôle de premier plan dans la croissance mondiale.
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