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Parmi toutes les commémorations, celle de l’armistice du 11 novembre 1918, incarne plus que toute autre l’Histoire. La faute peut être à cette saison d’automne qui respire la nostalgie. La faute peut être à ces 1,4 millions de morts tombés pour la France et ces 21 millions de mutilés. La faute à cette terrifiante moyenne de 900 jeunes soldats français mourant chaque jour sur les champs de bataille.
Quand je songe à leur sacrifice, je ne peux m’empêcher de penser à nos élus qui, comme Sébastien Delogu, admettent sans rougeur au front ne pas tellement connaître l’histoire. Ou à Mathilde Panot, prétendant en toute humilité, sur BFM, avoir plus d’expérience parlementaire que Léon Blum qui avait pourtant dirigé le groupe SFIO à l’Assemblée Nationale de 1919 à 1936.
Pourquoi se souvenir ? A quoi servent ces commémorations ? Paul Valéry se méfiait de l’Histoire. Selon lui, elle « n’enseigne rigoureusement rien, car elle contient tout, et donne des exemples de tout ». À l’opposé, l’écrivain espagnol George Santayana soutenait que « ceux qui ne peuvent se souvenir du passé sont condamnés à le répéter ».
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