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Quelle que soit la nature du régime politique "revendiquée", dans la plupart des états aux tropismes impérialistes, des oligarques s'ingénient à revêtir les oripeaux d'une respectabilité dont le vernis est bien mince. La "zone grise" inquiète de plus en plus les hommes de bonne volonté. Parmi ces derniers, le journaliste Claude Sérillon, qui débusque méthodiquement l'hypocrisie rampante de la ploutocratie et de sa toile tissée patiemment... Dangereusement !
Récemment le Premier ministre espagnol évoquait les nouveaux instruments de manipulation des opinions publiques. C’est une entreprise de masse à échelle mondiale selon lui. Devant l’assistance libérale de Davos, Pedro Sanchez n’a pas ménagé en effet les milliardaires de la Tech sans citer nommément Elon Musk, entre autres. Il a simplement rappelé les sommes colossales engagées qui permettent à des algorithmes de réseaux sociaux de brouiller les messages entre le vrai et le faux, le réel et la dissimulation, le fait avéré et la propagande.
Que ce soit aux États Unis lors de la campagne de Trump, en Chine avec la nouvelle application d’Intelligence Artificielle curieusement incapable de fournir des réponses satisfaisantes sur le régime chinois, en Russie où Poutine mène une campagne en Europe visant à déstabiliser tout régime qui lui semble hostile, il est un constat patent : les réseaux sociaux aliènent le discernement politique, économique et culturel. Il faut donc s’en servir avec une extrême précaution, un souci constant de comparaison et de vérification.
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