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Angela Merkel avait eu quatre partenaires. Emmanuel Macron a diné avec son troisième. Ainsi va le couple franco-allemand, figure imposée que tous les dirigeants des deux rives du Rhin se doivent d’incarner. Macron-Scholz est mort, vive Emmanuel et Friedrich ! Ce nouveau couple démarre sous les meilleurs auspices.
Il bénéficie d’abord de l’effet de contraste : le précédent n’incarne aucune des actions décisives prises par les Européens ces trois dernières années - le dernier coup d’éclat du moteur franco-allemand remonte à l’emprunt européen et au colossal plan de relance anti-Covid. C’était en 2020. En politique européenne, Scholz n’a rien bloqué ; mais il n’a rien impulsé. La faute à son idéologie pacifiste, héritière de l’Ostpolitik de Brandt si caractéristique de son parti le SPD, dont il était personnellement imprégné.
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