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Cinq ans déjà, presque une éternité ! Face à un virus venu de Chine, un vent de panique s’est emparé des dirigeants mondiaux — États autoritaires et démocraties libérales confondus — et des populations, terrifiées par les images venues d’Asie ou d’Italie.
Pendant plus de deux longues années, la planète a vécu au rythme des masques, des tests obligatoires, des distances imposées, des écoles fermées, du télétravail généralisé et des confinements strictement contrôlés.
Dans une ambiance crépusculaire attisée par les prophètes d'apocalypse, les gourous illuminés et les donneurs de leçons télévisuelles, les promesses d’un « monde d’après » ont fleuri alors. Il fallait tirer parti de cette pandémie vue comme un avertissement solennel qui exigeait une « bifurcation radicale » vers une « société plus douce et respectueuse de la nature et un monde régi par l'intérêt général et solidaire » …
Cinq ans plus tard, aucune surprise : le « monde d’après » n’était qu'un mirage. L’économie, mise brutalement à l’arrêt, est repartie de plus belle. Le trafic aérien et les émissions de CO² ont non seulement retrouvé leur niveau d'avant crise, mais poursuivent désormais leur croissance inexorable, tout comme la consommation des ménages.
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