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Le « Soft Power » est en train de devenir le nouveau Graal des nations qui souhaitent peser, d’une manière ou d’une autre, dans ce qu’on nomme communément « le concert des nations ». Par l’amplitude de sa présence autour de la planète, le football est un vecteur à nul autre pareil. Jean-Baptiste Guégan, géo-politologue du Sport, revient pour la chaîne « Paris United » et Sans Doute, sur la stratégie du Maroc. Pays qui a décidé de déployer ses ailes.
Avec l'obtention de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et de la Coupe du Monde 2030 qu'il organisera avec l'Espagne et le Portugal, le Maroc fait l'actualité. Le pays sera, après l’Afrique du Sud, la deuxième nation du continent africain à accueillir la prestigieuse compétition, dans une formule élargie de surcroît à 48 nations. Avec plus de matchs que les éditions précédentes, le royaume espère des retombées à la hauteur de ses ambitions et des moyens qu’il déploie.
Car c’est à une quasi-révolution à laquelle on assiste avec un football marocain qui monte en gamme depuis une dizaine d’années. Le pays est aujourd’hui à la première place du continent au classement FIFA chez les hommes. Une performance qui se manifeste également chez les filles qui se classent au troisième rang continental. Le Maroc est donc un pays africain qui performe beaucoup plus que les autres, malgré un réservoir démographique bien moindre. Comment l’expliquer ?
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