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C’est une idée simple. Pour éviter les regards extérieurs il faut interdire ceux-ci. Les journalistes sont des menaces donc on les tient à l’écart. Ce raisonnement à courte vue appartient à tous les régimes politiques désireux d’imposer sa force, sa loi, ses actions militaires répressives. Ainsi font les dictatures traditionnelles (Corée du Nord, Érythrée, Syrie entre autres) mais aussi des pays-clés pour l'équilibre du monde (tels la Chine, la Russie, l’Iran) suivies désormais par des Etats démocratiques mais engagés dans une guerre absolue comme Israël.
Les journalistes n’ont pas accès à Gaza. Les informations venues de ce territoire quasi rasé proviennent essentiellement des relais du mouvement Hamas et de quelques sources civiles évidemment sous contrôle. Le massacre terroriste du 7 octobre 2023 s’est fait selon la volonté du Hamas devant des caméras de téléphone. Comme si des journalistes complices avaient été embarqués dans cette opération d’assassinats ciblés. L’horreur ressentie partout hors du territoire israélien via des images et des sons de paniques et de meurtres était voulue par les auteurs de l’opération. Ils prenaient à témoin le monde entier de leur capacité à se venger. Sans aucun doute s’attendaient ils à une réaction armée de Tsahal. Ce qui n’était pas envisagé c’était le blocus total mené sur ordre du gouvernement de Benjamin Netanyahou, pas de presse, pas de journalistes…
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