Le foot français et les feux de l’amour

Le feuilleton sans égal du foot français qui déchaine les passions de génération en génération, d’Est en Ouest, du bas de l’échelle au sommet de la pyramide, mais qui fait face actuellement à la loi du genre : un besoin urgent de se réinventer.

Il ne pouvait en être autrement. Ma première contribution à ce nouveau média devait traiter de celui que j’ai tant fréquenté de l’intérieur ces dernières années : le foot français. Ce feuilleton sans égal qui déchaine les passions de génération en génération, d’Est en Ouest, du bas de l’échelle au sommet de la pyramide, mais qui fait face actuellement à la loi du genre : un besoin urgent de se réinventer.

Entre la crise des droits TV et une visibilité très réduite, le symbolique départ de Mbappė ou encore l’inexorable hégémonie du PSG, l’intrigue a du plomb dans l’aile. Pourtant, et je l’ai vu de mes yeux dans chaque ville de France traversée pendant trois ans, l’amour du ballon rond est intact. Les stades n’ont même jamais été aussi remplis (36365 spectateurs en moyenne le week-end du 24 aout 2024, record absolu). Pour beaucoup, et moi le premier, on parle-là d’une nécessité viscérale, d’un irrésistible besoin chaque week-end de dévorer un nouvel épisode d’un feuilleton qu’il est urgent de retrouver.