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Vous imaginez un sport attaqué en justice par le plus grand joueur de son histoire ?... C’est, en somme, ce qui arrive au tennis. Co-fondée par Novak Djokovic, la PTPA (association des joueurs et joueuses de tennis professionnels) vient d’intenter plusieurs actions coups de poing à l’encontre des organes dirigeants du monde merveilleux de la petite balle jaune.
Des plaintes à gogo déposées aux États-Unis, en Europe et en Grande-Bretagne pour dénoncer un sport trop conservateur qui part à vau-l’eau. C’est à dire : une gouvernance corrompue, une répartition des richesses inacceptable, un calendrier insoutenable ou encore, tant qu’on y est, des balles différentes d’un tournoi à l’autre. Avec ceci ? Ce sera tout, merci.
DJOKOVIC EN LEADER MAXIMO
C’est en tout cas une sacrée déflagration qui agite la planète tennis depuis quelques semaines. Dans les vestiaires, comme devant certains micros, beaucoup hésitent. La démarche est-elle saine ? Les sujets sont-ils les bons ? Peut-on vraiment changer les choses ? Est-ce « too much » ? Qu’est-ce que je risque ? Dois-je vraiment lire les 160 pages du dossier ? Si la PTPA dit avoir discuté avec la majorité des joueuses et des joueurs du circuit avant de se lancer, seule une vingtaine d’entre eux s’est associée juridiquement aux différentes plaintes comme le trublion australien Kyrgios ou les Français Moutet et Gracheva. Ce n’est pas bézef. Et les noms ronflants manquent à l’appel. Djokovic, lui, n’a pas signé de sa main pour éviter de monopoliser l’attention dans un combat qui se veut collectif.
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