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« Germany is back on track ». « L’Allemagne est de retour ! » déclarait le 9 avril dernier Friedrich Merz, le futur chancelier, dans une vidéo en anglais postée sur les réseaux sociaux. « L'Allemagne est de nouveau sur la bonne voie. L'Allemagne remplira ses obligations en matière de défense et l'Allemagne est prête à renforcer sa propre compétitivité. (…) L'Allemagne sera de nouveau un partenaire très fort au sein de l'Union européenne, et nous ferons avancer l'Union européenne. »
Le 9 avril était donc le jour choisi par Friedrich Merz, un peu moins de 50 jours après les élections législatives anticipées du 23 février dernier, pour présenter l’accord de coalition sur lequel se sont entendus les chrétiens-démocrates de la CDU-CSU et les sociaux-démocrates du SPD, permettant ainsi, dans le principe, de former un nouveau gouvernement pour les quatre années à venir. Il reste encore aux trois partis à adopter formellement le texte pour que Friedrich Merz puisse espérer être élu chancelier, probablement début mai, les dates des 6 et 7 mai semblant les plus probables.
L’Allemagne réaffirme ainsi ses ambitions. Et le message martelé par le futur chancelier est sans ambiguïté : l’Allemagne va jouer son rôle, et tout son rôle, de pivot central en Europe, au moment précis où notre continent est confronté à d’incroyables bouleversements économiques et géopolitiques.
Le credo de Friedrich Merz reste le même : « Réformer et investir pour maintenir la stabilité de l’Allemagne, la rendre plus sûre et la renforcer économiquement ». Dans le même esprit, concernant les problématiques de défense et le plan Bazooka d’investissement, voté il y a quelques semaines, il a confirmé que « les dépenses pour la défense doivent augmenter de manière significative et rigoureuse jusqu’à la fin de la législature ».
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