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Le cynisme dans les relations internationales a ses limites
Plus l’échéance approche, plus la tension monte. Harris ou Trump ? Trump ou Harris ? La bouteille à l’encre s’invite au débat présidentiel. Ce serait une fiction, on aurait crié à l’outrance. Maintenant, les lignes de forces s’entrechoquent dans des contradictions que nous n’aurions même pas osé imaginer. Un labyrinthe que nous décrit avec acuité Gaspard Ganzer.
“C'est très dur à dire, mais nous, les Européens, devrions en fait souhaiter la victoire de Donald Trump. Cela nous amènerait à resserrer nos rangs dans les domaines cruciaux.” Bernard Guetta, député européen, aurait-il succombé au défaitisme ou a-t-il tout bonnement abandonné ses combats pour la démocratie ? Le Vieux Continent est actuellement traversé par des vents contraires. D’aucuns se réjouissent d’un retour possible du Républicain aux 200 mots de vocabulaire, d’autres font front et continuent d’espérer l’avènement d’un nouveau chapitre en la figure progressiste de Kamala Harris. Et au milieu de ces deux camps, se trouve un ventre mou, un trop gros ventre mou. Nouveauté dans le paysage européen, de plus en plus de responsables politiques, experts, commentateurs, se font les parangons d’une diplomatie par l’absurde : prêcher le pire pour sauver l’Union.
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