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C'est un vrai mystère. Simple quidam, accoudé au soir tombant, à la passerelle d’un paquebot, dans des croisières pas toujours respectueuses de leur environnement, ou seul sur son voilier, affrontant les océans et les vagues jalouses de leur territoire marin, la mer fascine. Elle a comme une part d’infini. Tout comme l’espace, elle donne une forme de vertige. C’est ce que doit ressentir Éric Bellion qui, avec ses adversaires – et dans le même temps compagnons - du Vendée Globe 2024, est maintenant de l’autre côté des hémisphères.
Je suis en train de faire le Vendée Globe. Voilà 2 semaines que j’ai quitté les Sables d’Olonne sur mon bateau STAND AS ONE - Altavia pour participer pour la 2e fois à cette course mythique. S’installer dans son Vendée Globe n’a rien d’anodin, on n’entame pas un tour du monde en solitaire comme on entame une course transatlantique. Si j’ai mis un peu de temps à rentrer dans ma course, aujourd’hui je suis pleinement heureux et épanoui en mer !
Il n’existe rien au-dessus du Vendée Globe. Aucune course, aucune discipline, aucun sport ne demande à une femme ou à un homme de partir aussi loin, aussi longtemps, aussi seul dans des conditions extrêmement dures. Il n’existe rien de comparable en termes de mental et de prise de risque. Alors quelle force intime me pousse dans cette aventure ? Quel est mon carburant au quotidien ? La réponse devrait vous étonner…
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