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Comme un promeneur solitaire qui, çà et là, s’arrête devant un arbre, une fleur ou examine un champignon encore lové dans sa couverture de mousse, Jean Brousse s’est promené à travers notre presse, nationale et régionale, après la victoire de Donald Trump. Prises individuellement, les publications de nos confrères n’ont rien que de très habituel. Mais la vision d’ensemble offre une autre image. Celle d'oiseaux qui, dans une parfaite harmonie, repartent à tire d’aile, à l’opposé de leur course. Comme désorientés quand se présente un intrus.
10 novembre. Donald Trump remporte l’Arizona, le dernier des « États-clés ». Carton plein, grand Chelem.
Il y a huit jours, à quelques heures des résultats de l’élection américaine annoncée comme historique et dramatique par les médias français, à J-3 très précisément, la presse nous convoquait au partage de ses certitudes. La Tribune Dimanche titrait « L’élection qui affole le monde », quand le Journal du Dimanche annonçait « le face à face des Amériques » et le Parisien « Le choc des programmes » ... « Le cauchemar américain est déjà là » pour Marianne, « Le risque » pour Challenges. « Peur sur l’Amérique « pour le 1. Du vrai Henri Verneuil. La France, à ce point concernée, était sur les dents.
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