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Les liens entre milieux économiques et monde politique ont toujours été étroits outre-Atlantique mais rarement hommes d’affaires n’avaient été aussi proches du pouvoir exécutif qu’Elon Musk et ses amis de la Silicon Valley, selon Gilles Sengès. Donald Trump a choisi une douzaine de milliardaires pour former une partie de son administration.
“Aujourd’hui, une oligarchie prend forme, en Amérique, d’une richesse extrême, d’un pouvoir et d’une influence qui menacent littéralement notre démocratie, nos droits et nos libertés. Il y a un siècle, le peuple américain s’est dressé face à des “barons voleurs” et détruit les monopoles. Il n’a pas puni les riches, il les a juste contraints à respecter les règles”. Dans son discours d’adieu à ses concitoyens, le 15 janvier dernier, Joe Biden n’a pas caché sa “grande inquiétude” à l’égard d’une “dangereuse concentration de pouvoir dans les mains de quelques personnes ultra-riches” avec “des conséquences dangereuses si leur abus de pouvoir est laissé sans contrôle”. Pointant du doigt l’émergence d’un complexe techno-industriel, il a parallèlement déploré que les réseaux sociaux contrôlés par ce dernier, aient abandonné toute vérification des faits, la vérité étant désormais “étouffée par les mensonges assénés pour gagner du pouvoir et faire des profits”.
Le 46ème président des Etats-Unis n’a pas donné de noms mais tout le monde a compris qu’étaient clairement visés Elon Musk et ses amis de la Silicon Valley, qui appartiennent au premier cercle des proches de Donald Trump, le nouvel occupant de la Maison Blanche. La référence aux “barons voleurs” n’est pas neutre non plus.
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