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Quoi qu’il en soit, Voltaire a donc été courageusement exfiltré de la capitale, avec la bénédiction des autorités municipales et nationales, comme un simple étudiant de Sciences Po qui aurait refusé de s’incliner devant une procession des partisans du Hamas.
A Paris, personne n’a, semble-t-il, remarqué l’enlèvement de la statue de Voltaire du charmant petit square Honoré-Champion situé derrière le Collège des Quatre Nations et sa réinstallation, dans la plus grande discrétion, à Ferney-Voltaire. Là, elle fait désormais curieusement doublon avec le monument déjà élevé en 1890, par cette même ville, en mémoire du père de Candide. Il semble que Madame Abdul Malak, ancienne ministre de la culture ait jugé utile de voir cette petite ville de l’Ain, prudemment choisie par le philosophe pour sa proximité immédiate avec Genève, compter non pas une mais deux statues du philosophe, l’une en bronze, l’autre en pierre.
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