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Alors que les commentaires pessimistes sur l’économie française se multiplient, l’année 2024 s’est terminée sur une nouvelle rassurante concernant nos comptes extérieurs. Après des déficits de plus de 30 Mds € en 2022 et 2023, les derniers chiffres de la balance des paiements courants française indiquent que son déficit aurait été limité l’année dernière à moins de 10 Mds €.
Dans un de ses « ABC de l’économie », ces textes où le FMI rappelle les principaux résultats de la science économique, celui-ci, abordant le problème du déficit extérieur, rappelle un résultat essentiel, résultat qui, en outre, est strictement comptable et ne peut donc être contesté au nom de positions idéologiques plus ou moins affirmées. Il s’agit du fait qu’il y a un lien entre déficit extérieur et situation d’épargne : « Si le déficit extérieur n’est pas dû à une dépense forte d’investissement, il est dû à une épargne trop faible qui est le résultat d’une politique budgétaire inconsidérée ou d’une fringale de consommation »
En France où le taux d’investissement n’est pas particulièrement élevé (le ratio investissement sur PIB tournant autour de 20% alors que la transition écologique en réclame de plus en plus), le diagnostic est clair : nous sommes victimes depuis 2002 d’un déficit public abyssal et d’une « fringale de consommation ». La France a été en effet depuis le début du siècle un exemple parfait du problème des déficits jumeaux, c’est-à-dire d’un déficit extérieur nourri par le déficit budgétaire.
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