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La remise sur pied des comptes publics doit passer par une baisse des dépenses et non par une augmentation des impôts voici pourquoi.
Un excès de dépenses publiques et sociales se retrouve immédiatement dans les prix de revient des entreprises par le biais des charges salariales. En ordre de grandeur, en France, il faut doubler le salaire alors que dans les pays voisins il faut l’augmenter de 50%. Si le salaire représente le tiers d’un cout de production, l’écart par ce seul effet est de l’ordre de 10%.
Le problème ne s’arrête pas là, un excès de dépense publique entraine en général des impôts plus élevés pour les entreprises : des impôts de production qui pénalisent une nouvelle fois les prix de revient et, tout aussi grave, des impôts sur les bénéfices plus élevés qui réduisent les capacités d’investissement.
Les premiers à en souffrir sont les exportateurs confrontés à des concurrents situés dans des pays voisins moins chargés par leur État plus svelte. On a là l’explication de l’effondrement en France de la part de l’industrie dans le PIB, part qui a suivi la montée de nos dépenses publiques aux niveaux records que l’on sait. Cette chute de l’industrialisation provoque un déficit de la balance commerciale, une pression sur les réserves, une baisse de la base imposable et des déficits publics que l’on finance par la dette qui monte.
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