Quand Pierre de Coubertin a fondé l’Olympisme moderne, il se voulait fidèles aux valeurs telles qu’elles étaient exigées dans la Grèce Antique. Être un modèle pour chaque génération qui, suivant les exploits de leurs idoles, se comporteraient comme elles. “Avoir un corps sain dans un esprit sain ” tel que le définissait le poète latin Juvenal. Aujourd’hui, on en est loin, comme le souligne Jean-Baptiste Guégan, géopoliticien du Sport.
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Jusque dans les année soixante-dix, le Tennis semblait un sport « réservé ». Comprenez, peu accessible à tous. Puis, la fin des « Trente Glorieuses » accompagnait une prospérité et de nouveaux horizons. Le Tennis n’était plus ce sanctuaire réservé à une élite. Mais, cette ouverture au monde imposait aussi l’exigence de performance. Il en allait de l’honneur de la France et de ses Mousquetaires. Ils avaient ouvert la voie dans les années vingt. Aux suivants de relever le gant. Volens nolens, Le journaliste Thibault Le Rol, spécialiste du Tennis, nous montre que c’est possible.
Mardi dernier, Christian Prudhomme, le patron du Tour de France dévoilait, avec Marion Rousse, directrice du Tour féminin, les parcours de la prochaine édition du Tour de France, du 5 au 27 juillet pour les garçons – le 112è de l’histoire -, et du 27 juillet au 3 août pour les filles. Jean Brousse, qui a nos territoires au cœur, a tout de suite remarqué que la « Grande Boucle » allait, cette fois, magnifier nos terroirs. Et la France toute entière.
Que peut-on faire quand on est une petite nation par la superficie et le nombre d’habitant et que l’on veut exister sur la scène internationale ? On gagne des épreuves prestigieuses ! C’est ce que nous démontre, dans cette tribune, le géopoliticien du Sport Jean-Baptiste Guégan. Du rugby avec les “All Blacks” à la régate la plus convoitée au monde, “l’América’s Cup”, la Nouvelle Zélande rayonne à travers ses victoires. Gagnant ainsi notoriété et respect parmi les nations.
Nul n’est prophète en son pays. Les Anglais les plus intellectuellement honnêtes accepteront cet adage. Et de de voir également leur équipe nationale de football dirigée par Thomas Tuchel, un Allemand !… Devant une équipe de football anglaise aux multiples talents, il fallait un « coach » au talent à la hauteur. Qui, visiblement n’existait pas, en ce moment, ce qu’il fallait outre-Manche. Ce que souligne Guillaume Cerutti dans cette tribune, c’est que le nationalisme ou le chauvinisme n’ont pas leur place quand il s’agit de faire grandir ceux qui vous font confiance.
Beaucoup d’entre nous en rêvaient et ne l’ont jamais fait. Lui l’a déjà fait et le fait à nouveau. Mais comme une première fois, un baptême. Car aujourd’hui, il y a une famille qui le verra partir. Et l’attendra sur la jetée, trois mois plus tard. Entre deux « Vendée Globe », la donne change souvent. La vision des choses aussi. Comme tous les marins qui se comprennent d’un regard, Éric Bellion le sait. Toutefois, reste une permanence, un fil tissé comme celui d’Ariane : réussir à se retrouver sois-même.
Comme une incessante litanie, le dopage hante les esprits dès qu’un sportif sort du lot. Cet été, le champion cycliste, Tadej Pogačar, a survolé le Tour de France, de la tête et des épaules. Hier il gagnait le Tour de Lombardie pour la quatrième fois successive. En ce moment, c’est le tennis qui est dans le maelström, avec un N°1 mondial qui semble intouchable. Immédiatement, à chaque performance, le doute s’installe. Le journaliste Thibault Le Rol, qui suit, entre autres, le tennis pour Prime Video, cherche à démêler le vrai du faux.
Depuis plus de 130 ans, les « forçats de la route » ont toujours suscité l’admiration de la foule. Un engouement augmenté, pour les plus forts, d’être immortalisés par un surnom qui, en sous-jacent, exprime le respect pour un sportif dont l’impératif est de toujours dépasser ses limites. Les actuels champions sont des dignes successeurs de cette admiration jamais démentis, comme le souligne Guillaume Cerruti.