Faut-il repenser notre gouvernance pour éviter l’impensable ? Face à une dette qui s’emballe et une économie sous tension, la France s’approche d’un tournant critique. L’investisseur David Baverez interroge notre capacité à réformer avant qu’il soit trop tard.
Politique
Dans une contribution pour le World Happiness Report 2025 ( World Happiness Report , chapitre 7 ), réalisée en collaboration avec Yann Algan (HEC, Cepremap), et Corin Blanc (Cepremap, Université Paris-Nanterre), nous expliquons comment le déclin du bonheur et de la confiance sociale, en Europe comme aux États-Unis, engendre une grande part de l’augmentation de la polarisation politique et des votes anti-système.
Jeudi 13 février, se tenaient à la Maison de la Radio, les Assises de lutte contre l’antisémitisme, voulues par la ministre Aurore Bergé. Celle-ci a toujours clairement affiché sa volonté dans ce combat. Nulle opération de « com » dans cette affaire mais une sincérité et une réelle envie de sauvegarder ce qui peut l’être.
Un vieil adage dit que l’on ne fait pas de bonne politique avec de bons sentiments. Doit-on pour autant faire de la politique, et plus encore gouverner, avec des sentiments négatifs, ou des sentiments tout court ? Le Premier ministre a provoqué de fortes réactions en évoquant sur LCI, à propos de l’immigration, un « sentiment de submersion ». Puisqu’ici ce sont beaucoup les mots qui font débat, il importe d’en restituer la teneur exacte.
Le Gouvernement s’essaye à négocier le budget 2025 avec les partis. Mais ni le Premier ministre, ni le ministre des finances ni la ministre des comptes publics n’ont été légitimés par l’élection. Pour retrouver un meilleur fonctionnement de la démocratie, il conviendrait d’après Frédéric Lemoine de mieux respecter le vote des citoyens.
« Un poète est un monde enfermé dans un homme », Victor Hugo. Où que porte son regard, quel que soit l’événement qui accapare son attention, en dépit de ses propres convictions, un poète fait sien ce qu’énonce le grand écrivain. Notre cher Jean Brousse ne fait pas exception à la règle. Il propose une version poétique de notre actualité. Un regard libre de toutes contingences. Avec, pour seul parti-pris, ses chères collines corréziennes. Y compris quand il s’agit d’évoquer ce début d’année politique, pas vraiment des plus rassurantes…
Dans quelques jours maintenant, ce sera l’heure de vérité pour François Bayrou et, par contre-coup, pour les Français. Une fois de plus, politiques et citoyens seront attentifs à une possible alliance des extrêmes dont on ne sait, cette fois, quelles conséquences et quel chaos cela pourrait engendrer. Homme d’expérience le Premier ministre devrait trouver la bonne ligne de crête pour, in fine, dépendre le moins possible de tous les « Raminagrobis » qui le guettent. Reste que, passé cet écueil, un autre se profilera : où sont les priorités ? Pour notre contributeur, Robert Dujarric, une évidence s’impose : renforcer nos capacités militaires.
« Un Himalaya de difficultés », c’est ainsi que François Bayrou résume la tâche qui l’attend maintenant. À force de coups de boutoir tout au long de sa carrière, la porte de Matignon a fini par lui céder. Il y entre en même temps qu’une foule de problèmes dont chaque camp a sa part de responsabilité. Il fallait donc un journaliste direct dans ses propos et sans concession sur le fond, Patrick Boyer, pour évoquer la pétaudière dont le Premier ministre hérite.
En 2014, la Mairie de Paris lançait une vaste opération de cession et d’aménagement du foncier public : « Réinventer Paris ». Le nom faisait rêver autant que la méthode et l’encadrement juridique : davantage que des concours d’architecture ou des consultations de promoteurs, organiser des « Appels à Projets Urbains Innovants », dits APUI, incitant promoteurs, investisseurs, architectes, opérateurs urbains, concepteurs de projets, startups et collectifs citoyens à tous coopérer. « Une révolution urbaine » et une « occasion de dépasser certaines barrières » promettait Anne Hidalgo. « L’innovation urbaine portée par les acteurs privés et la société civile ; et l’innovation méthodologique portée par la Ville », lirait-on dans les médias spécialisés. 23 sites avaient été sélectionnés.