Ce mercredi 16 octobre commence l’examen du Budget 2025 devant la commission des Finances à l’Assemblée Nationale. Au cœur des débats, les dépenses publiques. Avec toujours le même petit jeu des ministères, afin d’éviter les rabots de la rigueur. Dans cette tribune, sans concession, Frédéric Lemoine remet les chiffres dans leur cruelle réalité. Puis évoque les pistes possibles pour s’en sortir. À condition que personne ne se comporte en enfant gâté.
Politique
Parole et symbole sont les deux apanages de la politique. Une épreuve sans cesse renouvelée quand un nouveau gouvernement prend en charge le destin du pays. C’est un moment bien plus crucial qu’il n’y paraît. Devenant une sorte de boussole qui va guider les humeurs de l’opinion publique. Raison de plus d’y prêter attention ; comme le fait Benjamin Djiane, grand spécialiste de la communication politique.
La rumeur disait une demi-heure. La réalité a confirmé un peu plus d’une heure et quart. Mais il fallait sans doute cela pour un Premier ministre conscient, en bon Savoyard, qu’il faut toujours respecter la ligne de crête. Sûr de son chemin, il est resté sourd aux provocations puériles d’une partie de l’Assemblée, neutralisant les vociférations. Mais, pour Gaspard Ganzer, la partie est bien plus complexe.
La complexité de l’homme est là : intraitable souvent, d’où son allergie à toute autorité hiérarchique qu’il ne tiendrait pas, comme Jacques Chirac ou Jean-Pierre Raffarin, sous la coupe de son charisme. Mais visionnaire et efficace par son dynamisme, son storytelling et sa capacité à entraîner, non seulement une bande de managers qui, de Franck Dangeard à Gilles Grapinet, en passant par Marie-Ange Debon ou Delphine Ernotte, se sont répandus dans les entreprises françaises, mais aussi l’essentiel des membres d’une organisation.