Même si le sujet n’est pas officiellement débattu au sommet du G 20 en cours, l’ombre-portée des accords entre l’Union Européenne et le Mercosur sera évoqué entre Emmanuel Macron et le président Lula. Malgré tous ses efforts, le risque existe encore de voir le président français perdre la partie. Sonnant notamment le glas de la résistance agricole. Sylvain Kahn, professeur agrégé d’Histoire et docteur en Géographie, notre nouveau contributeur, se penche sur une volonté française qui se fait de moins en moins entendre, de moins en moins comprendre.
Économie
Le slogan trumpien “Make America great again” ne serait-il pas un trompe-l’œil ? Ce slogan qui charme tant une Amérique inquiète, ne serait-il pas un simple succédané de la tristement célèbre « doctrine Monroe » ? Ce lointain prédécesseur du 47ème président des États-Unis qui, au début du XIXème siècle, prônait le repli sur soi. Il aura fallu attendre, bien plus tard, l’intervention américaine lors des deux guerres mondiales, et le plan Marshall, pour que l’économie US prenne le leadership mondial. Dans cette tribune, l’économiste Jean-Marc Daniel nous montre qu’une formule de campagne ne fait pas pour autant une politique économique.
Obnubilés depuis trois décennies par des produits payés à vil prix, puisque fabriqués à l’autre bout du monde, dans des conditions que nous préférions ignorer, les pays européens en payent aujourd’hui le prix. Une prise de conscience tardive : ce qui reste de notre industrie est en danger. Mais une situation qui n’est pas rédhibitoire, au regard de l’épargne disponible, comme le souligne Catherine Malaval. Historienne, elle préside également le réseau « Femmes Business Angel ».
Face à l’inquiétude que suscitent la brutalité et le mensonge, comportements quasi pathologiques de Donald Trump (dont il semble d’ailleurs se délecter), tentons de revenir à la raison des chiffres. Certes, l’idée qu’il pèse d’un poids extrême sur l’avenir du monde, provoque des angoisses légitimes. Mais au-delà des contre-pouvoirs efficaces aux USA, et de la propension…
Comment l’Europe a-t-elle pu s’endormir ?… Tellement accaparée par ses querelles aussi intestines que picrocolines, l’Union européenne, la plus riche économie au monde, n’a pas vu Chinois, Américains et autres faire des efforts industriels considérables ?… Efforts augmentés d’une vision long terme qui oblige maintenant à pousser les feux pour recoller au peloton des pays qui comptent. À condition d’avoir une industrie à la hauteur comme le souligne Patrick Pelata, ancien dirigeant de Nissan et Renault.
Il n’existait qu’elle. Elle volait au-dessus des nuages, là où le ciel est toujours bleu. Les plus grandes personnalités, les plus grandes stars ne voyageaient qu’entre les deux ailes de ses avions. Regardant de haut sa concurrence, européenne notamment, qui balbutiait mais déterminée à grandir ; l’hubris des dirigeants de Boeing et la voracité de ses actionnaires, ajoutées à un libéralisme débridé dans les année quatre-vingt, ont fait le reste Mais le pire est-il possible ?… Réponse avec Christophe Robin.
Il fallait s’y attendre. Avec une croissance déclinante sur son marché intérieur, les constructeurs chinois allaient porter le fer à l’international. Et le salon automobile de Paris est un champ de conquêtes incontournable. Pour l’économiste et investisseur David Baverez, vouloir les contenir serait stérile. À défaut de les affronter, faisons-en des alliés. Mais à n’importe quel prix.
Si le démantèlement du groupe Casino semblait de plus en plus inéluctable, la vente de Cora, petit mais fortement implanté dans sa région Est, a surpris plus d’un spécialiste. Xavier Fontanet qui, quand il dirigeait le groupe d’Essilor, en a fait le numéro un mondial de l’optique et installé au CAC 40, revient sur la grande distribution, dont les plaques tectoniques n’ont pas fini de s’entrechoquer.
Xavier Lépine, personnalité incontestée du secteur immobilier, nous livre en deux parties et quatre chapitres, une vision profonde et sans concession sur l’état du secteur du logement. Un logement au bord d’un gouffre qu’il est urgent de combler. Après le triste constat et quelques ébauches, voici maintenant le moment des solutions. Solutions qui, au passage, ne demandent pas de tendre la sébile à l’État (suite et fin – 3 & 4).
De l’impact de nos modèles de société sur le secteur du logement à … sortir de la crise du logement par la finance à impact. Une voie rentable et sans subventions publiques. Une opportunité pour réorienter l’épargne vers l’économie productive ! Sans Doute publie une quadrilogie capable de nous sortir, petit à petit, du marasme immobilier actuel. Sortir du cercle vicieux pour un cercle vertueux, c’est ce que propose Xavier Lépine, l’un des plus grands et respecté, expert du Logement. Quatre éléments, publiés en suivant aujourd’hui (1 & 2) et demain (3 & 4).