Pour les amoureux de littérature, on a tendance à magnifier la dimension solitaire, voire rebelle de chaque auteur. Passer d’une ambiance à l’autre, d’une injustice à une rédemption, de la description d’un paysage à celle de personnages… En somme, chacun aurait sa route et à nous de savoir avec qui l’on veut cheminer. Mais il n’est pas dans l’esprit commun que la littérature suive une mode, comme le ferait le prêt-à-porter, la cuisine ou la coiffure. Aujourd’hui, après l’autofiction petite-bourgeoise, un retour vers la littérature de carnage, comme le souligne l’écrivain, et membre du Conseil d’État, Camille Pascal.
Culture
Sur le papier, l’idée d’une somme d’argent dédiée aux jeunes pour des produits culturels, est louable. Mais, comme souvent, inscrire une initiative politique en dehors de tout contexte des mécanismes de reproduction sociale est rarement couronné de succès. Au-delà du montant, il y a aussi l’exemple qu’on donne aux Français. Bref, pour Fabrice Baumgartner cette expérience est, hélas, un coup pour rien.
Invitée dans un important colloque sur le thème du progrès, Cécile Rap-Veber revient sur la place prépondérante que représente la musique. La manière dont elle a façonné l’esprit humain dans de nombreuses composantes de son esprit ; lui permettant de grandir au fils des siècles et des époques. Sans elle, le monde serait bancal.
Comme régulièrement, le service public de l’Audiovisuel français est l’une des cibles préférées des lobbys et des politiques en mal de publicité. Être un service public au milieu d’un océan de chaînes privées est toujours source d’ambiguïté, de tentations pour instrumentaliser ou détruire, en fonction des opinions et – surtout – des intérêts. Dans cette « jungle », Philippe Bailly tente de démêler l’écheveau des contradictions.