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Les traits tirés, la bouche pincée, Marine Le Pen fustige sur le plateau de TF1 une “décision politique”. Interrogée sur la question de l’après, elle estime que lancer Jordan Bardella 2027 serait “user de cet atout plus tôt qu’il n’est nécessaire”, tout en se replaçant au centre du jeu : “je ne vais pas me laisser éliminer” comme pour prévenir sa garde rapprochée, il n’est pas venu le temps du grand remplacement.
La question revient sans cesse. Et chaque fois, elle s’accompagne des mêmes illusions. Officiellement, rien n’est tranché : qui portera les couleurs du Rassemblement national à la présidentielle ? Marine Le Pen, fidèle à elle-même, entretient savamment l’ambiguïté. Elle suggère qu’une candidature n’est pas totalement exclue, comme si tout dépendait encore d’un ultime coup de théâtre judiciaire. Mais qui peut croire, sérieusement, qu’un jugement d’appel viendrait effacer d’un trait les condamnations déjà prononcées ? L’affaire semble scellée. La décision est claire, la peine ferme. Pourtant, beaucoup continuent de s’accrocher à cette fiction rassurante, préférant le mythe à la réalité. Mais Marine Le Pen ne sera pas candidate en 2027.
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