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L’Allemagne a voté. Sans majorité, c’est donc le passage obligé par une nouvelle coalition pour gouverner le pays. L’union CDU/CSU est certes en tête, mais l’AfD est le grand vainqueur de ces élections, avec un potentiel de progression futur et une victoire possible en 2029. Quatre ans donc pour cette nouvelle coalition et contrer l’extrême droite. C’est peu. Insuffisant pour réformer le pays ? Sauf si de fortes décisions sont prises par le futur chancelier Friedrich Merz et ses alliés au sein de la probable Groko (große Koalition).
L’Allemagne possède une solide réputation d’efficacité. A Berlin, ce lundi 24 février au matin, quasiment toutes les affiches électorales de ce weekend avaient disparu des poteaux sur lesquelles elles sont traditionnellement attachées. En Allemagne, pragmatisme oblige, on tourne la page et vite. Efficacité… Effizienz.
Sujette à tant de vents contraires ces derniers mois – depuis l’élection de Donald Trump et l’implosion de la coalition gouvernementale ou les ingérences d’Elon Musk en faveur de l’AfD (Alternative für Deutschland). Mais surtout confrontée à de sérieuses difficultés intérieures et internationales, l’Allemagne tourne encore une fois la page avec ces élections et ouvre la porte à des bouleversements stratégiques majeurs.
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