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Jeudi 13 février, se tenaient, à la Maison de la Radio, les Assises de lutte contre l’antisémitisme, voulues par la ministre Aurore Bergé. Celle-ci a toujours clairement affiché sa volonté dans ce combat. Nulle opération de « com » dans cette affaire mais une sincérité et une réelle envie de sauvegarder ce qui peut l’être.
Le même jour, l’Élysée accueillait pour la première fois des élèves récompensés par le prix Ilan Halimi pour avoir mené de beaux projets pédagogiques contre la haine de l’autre. La présidente du jury, l’écrivaine Emilie Frèche, s’est s’adressée directement au Président de la République, lui rappelant, non sans quelque ironie, qu’il avait « conscience de l’importance de [son] implication dans ce combat contre l’antisémitisme ; au côté des citoyens qui se sont mobilisés dès l’automne 2023 en participant à la grande marche du 12 novembre », à laquelle il avait choisi de ne pas se rendre…
Et Emilie Frèche - pas dupe - d’ajouter que le jury et les récipiendaires étaient assurément conviés « ici non pas pour faire plaisir aux juifs, mais parce que vous savez que le combat des juifs et le combat de la République est le même, et que quand les juifs sont attaqués, ce sont en réalité les institutions démocratiques et républicaines qui sont attaqués et fragilisées ».
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