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« Un poète est un monde enfermé dans un homme », Victor Hugo. Où que porte son regard, quel que soit l’événement qui accapare son attention, en dépit de ses propres convictions, un poète fait sien ce qu’énonce le grand écrivain. Notre cher Jean Brousse ne fait pas exception à la règle. Il propose une version poétique de notre actualité. Un regard libre de toutes contingences. Avec, pour seul parti-pris, ses chères collines corréziennes. Y compris quand il s’agit d’évoquer ce début d’année politique, pas vraiment des plus rassurantes…
Selon la tradition, un petit déjeuner à Beauvau précède une procession quasi liturgique vers le premier conseil des nouveaux ministres de la nouvelle équipe. Peu de scoops au compte rendu de Sophie Primas, la jeune ministre porte-parole dont nous avons failli oublier le nom ; il faut dire que nous avons eu en 2024 près de 140 ou 150 ministres ! On ne peut pas tout retenir, mais cela n’augure rien de fameux. Il y a pourtant du pain sur la planche.
De retour de Mayotte, où Marine le Pen comble aussitôt le vide créé par le récent départ de François Bayrou, il faut assumer les promesses faites aux Mahorés. Les agriculteurs de la confédération paysanne, élections professionnelles obligent, menacent de bloquer Paris. Bruno Retailleau et Gérald Darmanin déclarent bannière au vent la guerre aux terroristes et aux narcotrafiquants, enfourchent l’antienne de la rigueur et de l’application des peines. Aux résultats. Il faut enfin songer, et vite, à proposer aux parlementaires un nouveau budget acceptable pour cette nouvelle année. Par la grâce de la censure, les retraites ont été indexées, mais l’affaire est loin d’être close !
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