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Au moment où les députés renversaient Michel Barnier, le conseil d’administration de Stellantis révoquait Carlos Tavarès. Celui-ci était trop puissant, celui-là trop impuissant. Mais dans les deux cas, des révocations ad nutum bien différentes ont été justifiées par la nécessité des checks and balances, l’équilibre entre les pouvoirs au cœur de tous les processus de gouvernance. Que nous dit le cas de Stellantis pour la gouvernance des entreprises, et plus généralement pour l’organisation des pouvoirs ?
Des Jeux Olympiques aux municipalités, aux associations ou à l’Eglise catholique, des banques ou coopératives mutualistes aux sociétés cotées et aux marchés financiers, de Wikipédia à la COP 29, il n’est d’organisation professionnelle qui ne soit dotée d’un système de gouvernance, plus ou moins sophistiqué, plus ou moins adapté aux buts de l’organisation et dont les règles doivent permettre le travail en commun. La question est de savoir si la grande entreprise privée a aujourd’hui un modèle de gouvernance qui marche et qui puisse, avec des adaptations, inspirer d’autres organisations. L’exemple de Stellantis, pourtant soumise au regard des marchés financiers et placée sous l’autorité d’actionnaires de (grande) référence, montre que les choses ne sont pas si simples.
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