Partager cet article
Les échos de la grogne résurgente - et sans doute légitime - des agriculteurs, réveillée au tout début de novembre, ont été étouffés par la pagaille de la discussion budgétaire qui a atteint son paroxysme avec la dissolution du gouvernement, le quatre décembre dernier. L’inquiétante incertitude gouvernementale, les protestations concurrentes des cheminots, des maires et des collectivités territoriales comme les caprices d’une météo tout aussi imprévisible qui tapit les bruits sous une légère couche de neige bien inattendue...
"Terre de colère" ? Il faut dire que, près d’un an après les manifestations de janvier dernier, nos paysans ont l’impression, peut être fondée, qu’ils n’ont pas eu d’un gouvernement, aujourd’hui si vite disparu, les réponses promises à leurs multiples revendications. Alors les tracteurs sont repartis à l’assaut des rond- points, des « carrefours giratoires » et des autoroutes. En cause : l’insupportable coût du travail, le prix du foncier et les prix de vente rongés par l’inflation, les exigences de l’agro-industrie, l’agrivoltaïsme, les revenus, la PAC, la bureaucratie galopante, les contraintes de la transition écologique, les normes, les contrôles, les difficultés des transmissions d’entreprises … Et j’en passe !
Article réservé aux abonnés
Pour lire la suite, abonnez-vous
Profitez d'un accès illimité à l'ensemble de nos contenus en ligne et toutes nos newsletters.
Découvrir nos abonnements