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Contrairement à la première fois, en 2017, Donald Trump va arriver à la Maison Blanche avec une équipe à sa main. Et un boulevard devant lui. Surpris par sa victoire à l’élection présidentielle de 2016, Donald Trump avait dû composer son administration en s’appuyant sur un parti républicain encore modéré. Le 20 janvier prochain, il arrivera à la Maison Blanche avec un gouvernement, un Congrès et une Cour Suprême totalement acquis à sa cause. Gilles Sengès qui a suivi la politique américaine ces dix dernières années pour le compte de L’Opinion revient sur cette mutation.
Donald Trump s’apprête à revenir à Washington avec vengeance, le 20 janvier prochain. Ces quatre dernières années, il a eu le temps de ruminer et de préparer sa revanche contre ceux qu’il accuse de lui avoir volé sa réélection en 2020. Sont dans le viseur les dirigeants démocrates, les juges qui l’ont poursuivi dans diverses affaires de viol et de fraudes fiscales sans parler du FBI qui est allé jusqu’à opérer une descente dans sa propriété de Floride de Mar-a-Lago pour récupérer des documents.
Il en veut au monde entier. Au sortir du scrutin présidentiel du 5 novembre dernier, emporté de haute main tant au niveau du vote national que dans les sept Etats clés où se jouait la victoire, il peut tout se permettre. Le parti républicain dont il a pris le contrôle sera majoritaire aussi bien au Sénat qu’à la Chambre des représentants dans la législature à venir. Il a déjà la Cour Suprême dans sa poche. Ce qui réduira à néant le fameux système du “checks and balances” de séparation des pouvoirs entre l’exécutif, le législatif et le judiciaire.
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