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“À l’heure même où les changements géopolitiques et stratégiques n’ont jamais été aussi importants, les dysfonctionnements de notre système politique font courir le risque d’accoucher d’un budget qui va continuer à faire chuter économiquement le pays, lui enlever toute marge de manœuvre financière et lui faire courir des risques stratégiques graves.” L’article de Xavier Fontanet qui commence ainsi ne fera pas plaisir à tout le monde. Mais, tout comme la guerre en Ukraine impacte notre sécurité, une “guerre du Budget” serait la pire des choses pour notre crédibilité et, à terme, notre avenir.
Les axes d’un budget adapté à la situation devraient être de monter les dépenses militaires puis de renforcer les politiques énergétiques et agricoles pour rendre l’Europe à la fois autonome et respectueuse de l’environnement. Pour faire cela on ne peut rester avec des déficits de 5% du PIB, il faut s’organiser pour faire de très sérieuses économies sur le périmètre existant.
Raisonner en ces termes impose de casser un certain nombre d’idées fausses.
La première c’est celle de l’État providence, de l’argent qui tombe du ciel et l’idée que la gestion de l’État ce n’est pas celle d'un ménage. Il suffit d’avoir un peu voyagé et de voir ce qui s’est passé en Argentine ou au Portugal, pour voir qu’il y a une limite au relâchement financier et qu’on s’en approche .
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