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Que peut-on faire quand on est une petite nation par la superficie et le nombre d’habitants et que l’on veut exister sur la scène internationale ? On gagne des épreuves prestigieuses ! C’est ce que nous démontre, dans cette tribune, le géopoliticien du Sport Jean-Baptiste Guégan. Du rugby avec les “All Blacks” à la régate la plus convoitée au monde, “l'America’s Cup”, la Nouvelle Zélande rayonne à travers ses victoires. Gagnant ainsi notoriété et respect parmi les nations.
La 37ème édition de l'America's Cup a été magistralement remportée par Emirates Team New Zealand en octobre dernier, à Barcelone. En battant leur challenger INEOS Britannia, les Néozélandais ont réalisé un triplé historique dans la plus ancienne épreuve sportive moderne. L’occasion de regarder autrement cet événement vieux de plus de 170 ans.
L’America’s Cup, au-delà des régates
Loin de se réduire à des duels de milliardaires qui font appel à des concepteurs de génie, l’America’s Cup est plus qu’une compétition de voile. L’époque des goélettes et des Class America est terminée. Elle met aujourd’hui aux prises des AC75, des bateaux d’exception souvent associés à des Formule 1 des mers à la différence près qu'ils sont capables de s’envoler !
Ces derniers s'affrontent en effet tout en bravant, en même temps, les lois de la mer et de la gravité. Appuyés sur leurs foils, les ailerons qui leur permettent de décoller, ces monocoques nous offrent au cours de leurs régates, un concentré des avancées technologiques de notre temps. Mais l’America’s Cup va plus loin.
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