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Que c’est simple… Que c’est facile de juger quand nous ne sommes pas partie prenante. Dans son canapé, dans un déjeuner dominical, à l’entrée d’un tribunal, vociférant des anathèmes ?... Et comme c’est difficile de faire admettre le DROIT quand celui-ci n’est pas là pour vous faire plaisir ! Si l’avocate Michelle Dayan défend les familles, ce n’est jamais en attisant la haine du coupable. C’est en permettant à la Cour de juger dans la plus complète et noble acception du terme.
Gisèle (Halimi) refuse le huis-clos, pour que la honte change de camp. Gisèle Halimi défend Anne Tonglet et Araceli Castellano, un couple de deux jeunes touristes belges, violées par trois hommes près de Marseille quatre ans plus tôt. Comme elle l’a fait pour le procès de Bobigny lorsqu’elle a défendu Marie-Claire Chevalier, mettant publiquement la loi sur l’avortement en accusation, l’avocate de toutes les grandes causes féministes va faire de ce procès celui du viol et de sa trop fréquente impunité. « C’était extrêmement violent. Il y avait des crachats, on recevait des insultes, Gisèle Halimi a été giflée. C’était inouï», témoigne quatre décennies plus tard Anne Tonglet.
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