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Marie-France Bazzo nous avait prévenus : les Canadiens sont aussi des Américains. C’est dire si les élections qui s’annoncent les concernent au premier chef. Liés par tant de choses, culturelles comme matérielles. Avec, en ombre portée, un destin politique quasi identique et… également complotiste. Bref, c’est une Amérique du Nord tout entière qui risque d’influer sur le monde. Et peut-être bien, pas vraiment dans la direction souhaitée...
Dans quelques jours (on l’espère, car le décompte des votes pourrait être long et ardu), le monde saura qui occupera la Maison Blanche ces 4 prochaines années, au terme d’une campagne aux rebondissements nombreux et inouïs. Impossible de le dire, même si près du 5 novembre, tant les sondages sont serrés. Les swings states, les fameux états pivots, réservent leurs lots de surprises. Les États-Unis -et le monde- retiennent leur souffle.
Vu du Canada et particulièrement du Québec, qu’en dit-on?
On est anxieux, on suit la course Etat par Etat, on suranalyse les débats, les déclarations, les points de presse depuis près de deux ans. Car les États-Unis sont notre puissant voisin, notre partenaire d’affaires privilégié. Nos 2 économies sont en partie imbriquées, la nôtre largement dépendante de la leur. Nous partageons un territoire, même si la question de la frontière et de sa perméabilité devient un enjeu, le long des 8891 km que nous avons en commun.
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