Partager cet article
Autrefois, elle était la plus belle ligne de chemin de fer d’Europe. Le Paris-Limoges faisait la fierté du pays et de ses dirigeants. Ce joyau traversait la diagonale française en moins de trois heures. Aujourd’hui, la ligne peine et souffre. Sûrement triste de sa gloire oubliée. Conteur et philosophe, Jean Brousse regarde, avec presque de l’indulgence, et beaucoup d’un nécessaire humour vis-à-vis de ce déclin, qui n’est pas une fatalité.
Jeudi 17 octobre, 18h, message de la SNCF : « en raison des intempéries, nous devons annuler votre train 3655 de 16h28 à destination d’Uzerche…». Vous pouvez annuler, ou échanger.... Mais tous les départs sont annulés et les échanges impossibles, Blablacar et Flexibus sont pris d’assaut. Je passerai par Poitiers et Limoges.
Pour les intempéries, c’est une première. Mais depuis de trop longues années, entre annulations, retards, reports, changements, pannes et autre facétie, attraper un train sur cette ligne devient l’aventure par excellence. Tels d’inconscients Indiana Jones, nous ne savons pas bien quand et où nous arriverons, si par hasard nous avons réussi à partir.
Article réservé aux abonnés
Pour lire la suite, abonnez-vous
Profitez d'un accès illimité à l'ensemble de nos contenus en ligne et toutes nos newsletters.
Découvrir nos abonnements