Dette et déficit : avant tout un problème de crédit 

Les déclarations du Premier ministre visant à déciller les yeux des Français ont porté leurs fruits… pour l’instant ! Car le plus dur commence. Les « gaulois réfractaires » sommeillent toujours sous l’apparence d’une acceptation pourtant fragile. Comme à chaque fois revient l’idée que les efforts sont à faire chez le voisin. Dans sa contribution, Emmanuel Rivière nous donne des clés de compréhension nécessaires à cet imbroglio.

Le mur de la dette et des déficits est le premier obstacle à franchir par un premier ministre condamné à l’équilibrisme. Les solutions qu’il envisage comportant des augmentations d’impôts, il se heurte déjà à des manifestations hostiles de la part des groupes LR et Ensemble supposés constituer les principaux piliers de son socle minoritaire. Le Rassemblement national qui a entre ses mains le sort du gouvernement, a énoncé ses lignes rouges en matière fiscale. Dans ce contexte très incertain, les réactions de l’opinion vont jouer un rôle essentiel dans la manière dont les acteurs politiques détermineront leur position.