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Nous venons de vivre un été paradoxal. Médiatiquement, deux événements s’y sont répondu, avec une symétrie désespérante, l’un porteur d’espoir, l’autre d’impuissance. Deux événements qui sont venus, chacun à leur manière, nous interroger sur ce que veut encore dire la question de progrès pour la société française.
Le premier, ce sont évidemment les Jeux Olympiques et Paralympiques. Pendant plusieurs semaines, avec une ferveur continue, nous avons pu vivre un moment de cohésion, dans lequel les valeurs de réussite, d’efforts et de respect ont été célébrées. Nous avons retrouvé l’amour du drapeau, dans un patriotisme sain – oui c’est possible ! Nous avons vu combien l’exploit sportif réclame de rigueur, de travail, d’engagement sur des années, sans dévier de son objectif. Les athlètes ont été applaudis, sans distinguer le genre, le handicap, la couleur de peau, la religion. En somme, sans même parler des différentes cérémonies d’ouverture et de clôture, la France a donné une nouvelle fois l’exemple d’une société progressiste.
Alors, comment cette société qui peut donner au monde cette image si puissante d’unité et de vitalité, peut-elle, quand elle revient sur le terrain du politique, se diviser autant ?
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