Partager cet article
Place désormais à un groupe unique de 36 équipes où l’intelligence artificielle attribue huit adversaires à chaque club en lice. Et oui, le tirage au sort manuel (et ses « boules chaudes ») n’existe plus.
La mythique Ligue des Champions, créée en 1955 et communément surnommée « Coupe aux grandes oreilles » pour son trophée façon Charles III, a entamé sa mue le 17 septembre dernier. Un nouveau format désormais basé sur un mini-championnat à 36 écuries où chaque équipe affronte huit adversaires pour espérer retrouver les plus traditionnels 1/8èmes de finale à élimination directe. Au programme donc : plus d’équipes, plus d’adversaires différents et toujours plus de matchs. Tout cela dans le but assumé d’augmenter le spectacle (et les recettes tant qu’on y est) mais aussi de contrer le projet de Super Ligue, ce dangereux serpent de mer réservé à l’élite.
Au grand dam…des joueurs ?
« Bien entendu on peut sauter sur sa chaise comme un cabri en disant : l’Europe ! L’Europe ! L’Europe ! » Cette saillie mythique du général de Gaulle colle assez bien à notre affaire. La crise de visibilité actuelle du foot français (cf. mon article précédent sur Sans Doute) renforce l’attente autour des coupes d’Europe et de la plus belle d’entre elles, la Ligue des Champions. Il faut dire que la nouvelle formule a de quoi séduire : aux oubliettes les phases de groupes à 4 où chaque équipe affrontait deux fois ses adversaires pour accéder à la phase finale. Place désormais à un groupe unique de 36 équipes où l’intelligence artificielle attribue huit adversaires à chaque club en lice. Et oui, le tirage au sort manuel (et ses « boules chaudes ») n’existe plus.
Article réservé aux abonnés
Pour lire la suite, abonnez-vous
Profitez d'un accès illimité à l'ensemble de nos contenus en ligne et toutes nos newsletters.
Découvrir nos abonnements