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Les cadres et le coût de la vie, l’appel de la nature, le développement du télétravail et l’impérieuse transition écologique n’ont pas déclenché d’exode, même après le Covid.
C’est un petit village corrézien de quelques 818 âmes, nichées à 450 mètres d’altitude au pied des monts des Monédières, dans le pays de Tulle et dans le parc de Millevaches en Limousin. Loin de tout, vu de Paris, mais vivant, par la grâce de ses familles, de ses ressortissants et de ses nouveaux habitants. Village hautement rural, dédié pour l’essentiel à l’élevage. Ses magnifiques « limousines », ces vaches rousses flamboyantes, paissent paisiblement dans de vastes prairies vallonnées bordées de bocages de hêtres et de châtaigniers. On est au cœur du « pays vert », la Corrèze, plutôt reconnue, sans qu’on sache vraiment la situer, pour son intense production d’hommes politiques de – très – haut niveau.
Le Lonzac. On y était 1500 en 1946. Les foires aux bestiaux battaient leur plein, il y avait plus de 30 cafés, restaurants, hôtels dans le village qui se remettait douloureusement de la guerre. L’industrialisation et la reconstruction appelaient ailleurs les forces vives.
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