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Avant d'imaginer Emmanuel Macron face à un Parlement habillé en tribunal révolutionnaire, les Insoumis auront besoin de se compter !
L'illusion de la destitution du président Macron
Les États-Unis d’Amérique ont connu dans leur histoire une soixantaine de procédures en destitution « Impeachement ». Sur cette soixantaine de procédures, quatre fois, la Chambre des représentants a voté la mise en accusation de présidents des États-Unis : Andrew Johnson, Bill Clinton et, à tout seigneur tout honneur, Donald Trump, deux fois d’affilée. À côté de sa cousine d’Amérique, la République française apparait bien pâle. La cinquième du nom n’ayant jamais connu la moindre procédure en destitution de son Président.
Le mardi 3 septembre, La France Insoumise a déposé à l’Assemblée nationale une proposition de résolution pour destituer Emmanuel Macron. Michel Sardou n’est donc plus le seul à chanter que « Les Ricains », un « jour on en a eu besoin ». Mathilde Panot parle d’une « réponse politique à la hauteur du coup de force antidémocratique ». « Emmanuel Macron n'a pas l'intention de partir de lui-même, donc il faut l'aider » ajoutait inélégamment Manuel Bompard, coordinateur de LFI. Cette procédure, qui n’a jamais abouti jusqu’à présent, n’a aucune chance de prospérer.
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