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Consolider l’Europe et notre crédibilité internationale, faire des économies, faciliter la création de richesses, retrouver des marges pour les investissements éducatifs, écologiques et pour la justice sociale, voilà ce qui doit guider la politique aujourd’hui si on se concentre sur les choses essentielles.
Dans « Les chênes qu’on abat… », André Malraux relate ses dernières conversations avec de Gaulle et rappelle le conseil précieux lâché plusieurs fois par le Général : « Quand tout va mal et que vous cherchez votre décision, regardez vers les sommets ; il n’y a pas d’encombrements ».
Pas sûr qu’Emmanuel Macron ait lâché cet été la lecture de Machiavel pour celle de Malraux ! Mais que voit-on si l’on essaie de regarder vers les sommets ? Et en particulier en matière économique, puisque c’est le monde économique et celui des affaires que je vais désormais essayer d’éclairer pour vous et pour Sans doute.
L'Europe avant tout
N’en déplaise à de Gaulle, au sommet des préoccupations de tous, il doit y avoir l’Europe. La construction européenne, qu’il s’agisse du marché unique ou de l’euro, est le grand succès des dernières décennies, malgré les échecs ou le Brexit. Les entreprises et l’économie française ont fortement bénéficié de cette mise à l’échelle mondiale d’une économie nationale forcément nanifiée par le réveil de la Chine, les nombreuses puissances émergentes et la superpuissance américaine. Les Français ne s’y intéressent pas, comme en témoignent encore les dernières élections européennes, mais ils en profitent : d’Erasmus à la Politique agricole, d’Airbus aux accords commerciaux multilatéraux.
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